si cela n'est pas un hold-up...
Je pourrais commencer par " crier " au scandale et à dénoncer l'acharnement de nos gouvernants successifs sur les chambres de commerce et en particulier sur leurs finances. (-17,7% en 2018, après moins 37% sur la dernière mandature).
Ils peuvent essayer de nous tuer à feux doux, mais lorsque vous lirez ce 1er Anjou Eco de l'année, vous verrez qu'ils ne pourront jamais rien contre toute cette dynamique d'hommes et de femmes, d'entrepreneurs et de collaborateurs engagés sur nos territoires.
Que feront-ils pour accompagner notre pétillante lauréate de la Grande Aventure d’Entreprendre dont le concept est de vendre des séjours insolites dans notre département ?
Que proposeront ils à cette jeunesse, comme les demoiselles de "Snackies" pour les suivre dans leur cheminement de la création ?
Nos parlementaires savent nous expliquer en local tout le bien qu'ils pensent de ce travail d'accompagnement que réalise notre Chambre de Commerce et d'Industrie…
Alors pourquoi l'ensemble de nos élus très majoritairement issus de province ne sont-ils pas en capacité de défendre notre organisation au parlement ?
Certains y ont montré un vrai engagement, mais je doute des instances et de leur fonctionnement démocratique.
Pour reprendre quelques mots de Stephane Degonde « la désobéissance représente une formidable opportunité de faire différemment ».
Eh bien je vous confirme, vos élus de la CCI 49 sont déterminer à faire différemment !
En cette nouvelle année 2018, nous continuerons à nous battre avec l'énergie et l'envie des entrepreneurs. Nous ferons tout ce qui est possible pour favoriser et soutenir ces créateurs de richesse trop souvent malmenés, critiqués et stigmatisés.
Dans ce numéro (Anjou Eco n°50 - janvier 2018), vous avez un éclairage sur les "start up", une mise en avant de nos lauréats de la Grande Aventure d’Entreprendre et un FOCUS sur la reprise de la célèbre maison Bouvet Ladubay par la famille Montmousseau qui depuis 4 générations œuvre à nous titiller les papilles.
L'entreprenariat ne se range pas dans une catégorie, selon un certain âge, ne se décrète pas dans une administration, ne se pilote pas au sein des ministères. Cette dynamique se travaille en local, se propage par l’exemplarité et l’envie de faire.
Alors s’il vous plaît que les sommes d'argent prélevées aux entreprises reviennent aux entreprises, à savoir 1,3 milliards d'€ que l'état prélève au titre de la Taxe pour Frais de Chambre et qui auparavant était reversée aux CCI. En 2018 l'état ne reversera que 700 millions d'€ et gardera la différence.
Si cela ce n'est pas un hold up ...
Bonne et heureuse année 2018 et sachez que ceux qui croient nous affaiblir nous renforce.
Eric GRELIER
Président de la CCI de Maine-et-Loire
Edito du magazine Anjou Eco de janvier 2018